Hélène Couvert : l'interview

Publiée le : 02/01/2023

Hélène Couvert Trio… est aujourd’hui à 4 ! Le groupe n’étant pas à un paradoxe près, ils vous expliquent tout ça dans l’interview ci-dessous ! Rencontre un brin surréaliste mais ampli d’une certaine tendresse… Rencontre !

On dit souvent qu’en musique, le chiffre magique est 3 ; vous, vous cherchez un 4ème musicien, pourquoi ?

On a trouvé ! Il manquait quelques percussions à tout ça. On travaille maintenant à quatre avec Manu Moreau aux percus et plein d'autres instruments, Vincent Schutters aux ukulélés et Stéphan Rossignon, au clavier et à la guitare. 4, c'est un beau chiffre. Une table a quatre pieds, c'est la Solidité. Et à quatre, tu peux jouer au whist. Entre nous, je trouve tous les chiffres magiques. Regarde, l'ennéagramme... Je rêve, un jour, de faire venir un chœur pour certaines chansons. On sera sûrement 24, ce jour-là. Ou même 44.

Hélène Couvert Trio est un groupe de pop « en français » ; pourquoi la pop, plutôt qu’un autre style et pourquoi en français ?

Pop, je ne sais pas. Y faut se mettre dans une case, ça englobe beaucoup de choses. A la base, c'est populaire, ça parle à chacun. Si mes chansons arrivent à parler aux humains, à les toucher, à les faire rêver, j'ai rempli ma mission. Chansons en français correspond mieux à ce que je fais, je pense.
Pourquoi en français ? Parce que c'est la seule langue que je maîtrise plus ou moins. C'est ma langue maternelle, je suis belgo-française et suis passionnée-amoureuse des mots et de leurs sons. J'adore écrire, je passe beaucoup de temps à ça, sous plusieurs formes : chansons, poésie, pièces de théâtre.
Je donne d'ailleurs des ateliers d'écriture. J'ai les casquettes de comédienne-metteuse en scène et romaniste. J'aime mettre le texte et la voix en avant. Après, si j'avais été polonaise, j'aurais sûrement écrit en polonais...

Vous venez de Ethe ; quand on vient de Ethe et qu’on veut jouer des concerts dans la région, on va frapper à quelle(s) porte(s) ?

On est de Ethe, d'Arlon, Bernimont et Léglise. On frappe à toutes les portes avec douceur. Un concert, c'est un voyage assez doux et calme. Ça demande une certaine écoute.

Vous êtes encore un jeune groupe, créé il y a 2 ans à peine, votre meilleur souvenir, à ce jour ?
Notre formation ici est jeune mais j'ai commencé à Bruxelles, en passant par le Parcours FrancoFaune en 2017, sous le nom de Braiz -avec Olivier Dessailly et Pit Agami-, lauréats avec
Badi et Major Dubreucq. Puis, j'ai déménagé dans notre belle province du Luxembourg et j'ai rencontré Manu, Vincent et maintenant Stéphan. Notre plus beau souvenir ? Je dirais la première partie de Pankart à l'Entrepôt. La première partie des Négresses Vertes à ArlonFolies. Et notre dernier concert aux Ateliers Partagés.

Terminer la phrase : « En 2023, Hélène Couvert Trio sera… »
…heureuse d'enregistrer son 1er album. Grâce à tous mes complices et amis musiciens qui se demandent ce que je fous depuis tout ce temps. Un peu perfectionniste sur les bords, la fille.
Comme dirait ma sœur ; « Quand c'est parfait, c'est trop tard ! » ! Gros bisous !

Propos recueillis par Romuald Collard.
Photo ; Frédéric Moïs - FreedoM photography